

“J’ai arpenté les galeries sans fin des grandes bibliothèque, les rues de cette ville qui fût la nôtre, celle où nous partagions presque tous nos souvenirs depuis l’enfance. Hier, j’ai marché le long des quais, sur les pavés du marché à ciel ouvert que tu aimais tant. Je me suis arrêté par-ci par-là, il me semblait que tu m’accompagnais, et puis je suis revenu dans ce petit bar près du port, comme chaque vendredi. Te souviendras-tu ?
Je ne sais pas où tu es. Je ne sais pas si tout ce que nous avons vécu avait un sens, si la vérité existe, mais si tu trouves ce petit mot un jour, alors tu sauras que j’ai tenu ma promesse, celle que je t’ai faite.
A mon tour de te demander quelque chose, tu me le dois bien. Oublie ce que je viens d’écrire, en amitié on ne doit rien. Mais voici néanmoins ma requête : Dis-lui, dis-lui que quelque part sur cette terre, loin de vous, de votre temps, j’ai arpenté les mêmes rues, ri avec toi autour des mêmes tables, et puisque les pierres demeurent, dis-lui que chacune de celles où nous avons posé nos mais et nos regards contient à jamais une part de notre histoire. Dis-lui, que j’étais ton ami, que tu étais mon frère, peut-être mieux encore puisque nous nous étions choisis, dis-lui que rien n’a jamais pu nous séparer, même votre départ si soudain.”
― La prochaine fois
Je ne sais pas où tu es. Je ne sais pas si tout ce que nous avons vécu avait un sens, si la vérité existe, mais si tu trouves ce petit mot un jour, alors tu sauras que j’ai tenu ma promesse, celle que je t’ai faite.
A mon tour de te demander quelque chose, tu me le dois bien. Oublie ce que je viens d’écrire, en amitié on ne doit rien. Mais voici néanmoins ma requête : Dis-lui, dis-lui que quelque part sur cette terre, loin de vous, de votre temps, j’ai arpenté les mêmes rues, ri avec toi autour des mêmes tables, et puisque les pierres demeurent, dis-lui que chacune de celles où nous avons posé nos mais et nos regards contient à jamais une part de notre histoire. Dis-lui, que j’étais ton ami, que tu étais mon frère, peut-être mieux encore puisque nous nous étions choisis, dis-lui que rien n’a jamais pu nous séparer, même votre départ si soudain.”
― La prochaine fois

“Pribeag cum sunt,
mă simt azi cel mai singuratic suflet,
şi străbătut de-avânt alerg, dar nu ştiu - unde.
Un singur rând mi-e rază şi putere:
o, stelelor nici voi n-aveţi
în drumul vostru nici o ţintă,
dar poate tocmai de aceea cuceriţi nemărginirea.”
― Poemele luminii
mă simt azi cel mai singuratic suflet,
şi străbătut de-avânt alerg, dar nu ştiu - unde.
Un singur rând mi-e rază şi putere:
o, stelelor nici voi n-aveţi
în drumul vostru nici o ţintă,
dar poate tocmai de aceea cuceriţi nemărginirea.”
― Poemele luminii

“La tristesse est une complication. Jamais je ne cherchais à analyser mon bonheur. ... Et je me demande à present si c'est bien le bonheur que je souhaite ou plutôt l'acheminement vers le bonheur.”
― Strait is the Gate
― Strait is the Gate

“The eye: the window to the soul; the center of the face's beauty; the point where a person's identity is concentrated; but at the same time an optical instrument that requires constant washing, wetting, maintenance by a special liquid dosed with salt. So the gaze, the greatest marvel man possesses, is regularly interrupted by a mechanical washing action.”
― Identity
― Identity

“With the girls, on the other hand, if the pleasure which I enjoyed was selfish, at least it was not based on the lie which seeks to make us believe that we are not irremediably alone and prevents us from admitting that, when we chat, it is no longer we who speak, that we are fashioning ourselves then in the likeness of other people and not of a self that differs from them.”
― In the Shadow of Young Girls in Flower
― In the Shadow of Young Girls in Flower
Clarissa’s 2024 Year in Books
Take a look at Clarissa’s Year in Books, including some fun facts about their reading.
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